[Validé]Le père Constant

-- -- Le Père Constant -- --

~_. Identification ._~
Prénom - Nom: Auguste Constant
Surnom : Le Rédempteur
Date de naissance - Age : 17 Juin 1978 – 75 ans
Lieu de naissance - Origine : France, Lyon - Français
Profession : Prêtre
Capacités et Dons : Orateur charismatique et aussi, mais surtout, un tueur né presque fanatique.
Groupe : Origène

~_. Biographie ._~
Histoire : Né en 1978 à Lyon, dans une famille aisée, rien ne le prédisposait à une vie au service de Dieu. Au départ, le jeune Auguste devait poursuivre des études scientifiques, seules études dignes d’être suivies selon son père, un grand médecin. Mais très vite, Auguste semble touché par la religion, et à l’âge de 15 ans, déclare à ses parents vouloir devenir prêtre. Ce comportement suscite dans sa famille l’émoi général et de très vives hostilités. Mais Le jeune homme ne se démonte pas, il veut servir Dieu, et rien ne l’en empêchera. On ne sait pas vraiment pour quelles raisons, si jeune, Auguste Constant choisit cette vie là, à une époque marquée par le déclin des grandes religions, mais ce qui est sur, c’est qu’il a délibérément quitté sa famille avec toutes ses affaires, un matin de printemps, et qu’il a rejoint avec les moyens du bord l’Eglise, vers ses dix-sept ans.

Alors que le monde bascule et que l’humanité sombre dans la folie, le jeune ordonné prêtre Constant, en plein séminaire en Amérique, à Boston, assiste impuissant à l’enlisement de l’Europe dans une guerre urbaine. Il apprend quelques mois plus tard, après la pluie de feu, que sa famille à été prise dans une violente émeute. Aucun n’a survécu. La pluie de feu ravage L’URSS et la Chine, et les radiations causent la fonte des glaciers. Parti au cœur de l’Amérique, sur les routes légendaires des Etats-Unis, le jeune père écume les bars et sombre dans un alcoolisme sordide, qui dissimule une profonde, très profonde colère. Tout bascule vraiment pour lui le jour où les catastrophes naturelles, engendrée par les guerres nucléaires, ravage le monde. Tornade, refroidissement soudain, tremblement de terre, inondations et pollution, rien ne sera épargné à l’homme. Mais comme toujours, le pire ennemi de l’homme ne se trouve pas être une nature en furie, mais bel et bien l’homme lui-même, qui profite des pires situations pour se transformer en le plus vil et le plus odieux démon qui soit. Alors qu’il se trouve en plein Oklahoma, accompagnant des centaines de réfugiés qui migrent vers le sud, le père Contant est témoin d’un évènement qu’il gardera toujours en mémoire : L’attaque de sa colonne d’innocents par des pillards, déserteurs de l’armée, malfrats… bref, par la lie de la société. Le petit détachement de la garde nationale qu’on leur a assigné n’est que trop faible et se fait balayer comme un fétu de paille après deux minutes de combats faces à des adversaires déterminés. Les pillards massacres les réfugiés, pillent, violent, et tout n’est plus que chaos. Perdu dans ce tumulte, touché à la tête par un éclat d’explosif, le père Constant tombe à genoux, du sang plein les yeux. Devant lui, non loin de sa main, il y a un cadavre encore chaud, celui d’un jeune homme, les yeux écarquillés et encore baigné de larmes, qui enserre dans ses mains un fusil de chasse à deux coups, les cartouches éparpillées autour de lui. Il n’avait pas eu le temps de les sortir de leur boite, qu’il s’est fait fauché par une rafale. A quelques pas de lui se trouve le corps lacéré, dénudé d’une jeune femme, le visage réduit à néant, le reste… souillé. Les deux jeunes portent le même tatouage au bras, une moitié de cœur avec un nom à l’intérieur… Beth et Melvin.

Quelque chose, à ce moment précis, à cette seconde où Auguste réalise le destin de ces deux êtres, que l’humanité n’est plus et que la Bête est à sa place, quelque chose, un déclic, se produit en lui.

D’un geste ferme, il attrape le fusil, machinalement, sans vraiment savoir ce qu’il fait, il l’ouvre et insère deux cartouches. Il ramasse les autres et les fourre dans ses poches, puis il se lève. Il n’a plus mal au crâne et le sang qui dégoute sur ses yeux ne le gène plus. Son monde à tourné au rouge.



…Dieu n’est pas là pour le moment, veuillez laisser un message. Il rappellera peut être….



Il tue son premier homme quarante cinq secondes plus tard, le deuxième le suit de deux secondes. Le temps de recharger, et c’est à nouveau deux âmes qui sont envoyées en enfer. Puis trois : Constant n’a pas prit la peine de recharger. Le sang coule, et Auguste ramasse des armes sur ses adversaires, les démons. Sa colère le porte tel un ange vengeur dans le chaos et les tourments de l’attaque, parmi les cris de détresse des blessés et de ceux pour qui plus rien ne peut être fait. Auguste tue, tue, et tue encore, et si des balles l’atteignent, nul n’arrive à le contenir. Nul ne semble pouvoir abattre la mort.

Au petit soir, il n’est plus qu’une poignée de survivants, à peine une vingtaine sur les centaines au début du voyage. Les pillards ont pris la fuite avec leur butin. Il n’était pas la peine de rester plus longtemps avec ce prêtre fou, d’autant plus que les réfugiés n’avaient pas grand-chose sur eux. Un médecin rescapé soigne le corps meurtri du père Constant, qui s’est évanouie au milieu des vestiges de la colonne, à moitié mort. Le médecin parle alors de miracle, car Auguste est en vie, et qu’il va s’en sortir.

Les réfugiés arrivèrent un mois plus tard avec tant d’autres en Californie. Nous sommes en 2006, et le monde découvre avec stupeur qu’il n’est plus que 3 milliards d’hommes sur terre.



Plus personne, en tout cas pas Constant, n’a reparlé de ce qu’il s’était passé sur les routes. Et même s’il était manifeste qu’Auguste avait sauvé ce jour là presque une vingtaine de personnes, il n’arrivait pas à trouver le repos et la sérénité. Le souvenir de ces actes de barbaries le hante, et savoir qu’il a ôté la vie avec tant de facilité l’horrifie. Il ne peut expliquer pourquoi il a su si bien détruire, ni non plus pourquoi il a gardé le fusil auquel il a scié les canons. Mais il a changé, et il en est conscient.

Au cours des années qui suivirent, bien des choses changèrent. Constant, qui officiait comme prêcheur et prêtre au milieu de milliers de réfugiés, découvrit avec les autres l’apogée de l’Eugénisme. Beaucoup se rendaient en Solaris pour y trouver l’espoir d’une nouvelle vie, mais Constant, lui, s’y rendait car il était convaincu d’avoir trouvé la source du Mal, la cause des malheurs terrestres, les nouveaux satanistes. Et lorsqu’il arriva là-bas, sous la cité dôme, ses certitudes se confirmèrent. Les réfugiés qui pensaient rebâtir un nouveau monde se voyaient relégué au rang de travailleurs. On exploitait dans la tentaculaire mégapole tous ceux qui étaient trop pauvres pour accéder à la « transformation ». Les pauvres vivaient reclus dans les niveaux inférieurs de la ville, et rares étaient ceux qui à pouvoir savourer la lumière du jour. Le père Contant fut quant à lui envoyé au niveau -1, où il fournit un travail d’ouvrier le jour, pendant que tard le soir il prêchait la bonne parole, en vain. Après des années de labeur et de restriction, il parvint quand même à faire ériger une toute petite église, dans laquelle il accueillit une petite dizaine de personne qui croyaient encore tant bien que mal à une vie meilleure.

Mais père Constant était bien conscient que le sort des vrais hommes était celui d’être les esclaves de ceux qui ce s’érigèrent comme les nouveaux dieux du monde. Il n’en pouvait plus d’être le témoin impuissant des exactions des désespérés dans les sous sols et des abus des blasphèmes transgéniques au-dessus. Il n’en pouvait plus, à presque cinquante ans, de s’user la santé dans les usines sordides contrôlées par des méga-corporations toutes puissantes et insouciantes du sort de ses employés. L n’en pouvait plus…

Un soir, alors qu’il avait trop bu, la colère refit surface. Il était conscient d’avoir trahi son serment de ne plus toucher à l’alcool, et cela l’enragea d’avantage. Il titubait dans les rues au hasard, pensant rentrer à son église, quand il s’aperçut qu’il était témoin d’une agression : Trois hommes tabassaient une pauvre femme, probablement une catin, vue son apparence qui semblait se refuser à eux. Il n’en fallu pas plus à Constant. Presque pleinement conscient de ses faits et gestes, et aussi conscient d’être à trois pas de son église, il déguerpit en vitesse, jusqu’à son chez lui. Puis il farfouilla frénétiquement dans ses affaires jusqu’à en sortir une petite malle usée et laminé par le temps, bien cachée dans les recoins poussiéreux de sa petite chambre… Trois minutes plus tard, on appelait la police pour les avertir que des coups de feu avaient été tirés, et que deux hommes étaient morts… Le troisième s’était enfuis, et le père Constant l’aurait eu si son fusil ne lui avait pas sauté des mains de façon inexpliquée quand il rechargeait. Plus aucun doute, l’un des trois était un Transgénique, le blasphème venait jusqu’à lui pourrir sa vie. Mais c’était comme ça, le transgénique pouvait faire ce qu’il voulait, parce qu’en vérité, la ville lui appartenait, et Auguste, comme tous les autres humains, n’était qu’un esclave, une tâche de gras sur le trottoir s’il l’ouvrait un peu trop. Et cela lui retourna les tripes.

Alors depuis vingt ans maintenant, une silhouette austère arpente les rues sinistres des niveaux inférieurs. Elle est armée d’un vieux fusil, vêtue d’une chasuble usée et sales, et d’un grand chapeau noir. Cette silhouette, meurtrière, laisse derrière lui autant de cadavre de petits malfrats qu’on arrive à en trouver, et même parfois des innocents, dont le simple crime est celui d’être transgénique.



Cette silhouette plusieurs noms, méconnus des forces de polices qui adjuge ces faits à la criminalité ambiante des zones des sous-sols. Pour les canailles et les rebus en tout genre, cette légende urbaine se prénomme « l’Ange Noir », « Le Vengeur », « l’Ombre de la mort » et parfois même « Némésis ».

Mais pour ceux qui furent sauvé par le père mystérieux et qui lui doivent aujourd’hui la vie, il se nomme : « Le Rédempteur ».

~_. Psychologie ._~
Caractère: Auguste Constant est un homme que le nouvel ordre mondial à profondément bouleversé. Qui aurait cru qu’un jour l’homme serait assez fou pour ce croire l’égal de Dieu lui-même ? Et l’homme, dans son infinie bêtise, ne s’est pas cantonné aux expériences farfelues dans les laboratoires, non… Il a même profondément altéré l’essence même de l’humanité, il a crée une nouvelle race de nouveaux dieux…

C’est dans ce contexte d’un renversement presque total de la foi que s’inscrit la personnalité peu commune, c’est le cas de le dire, du père Constant. Comment décrire la profonde aversion que lui inspire ce tout nouveau monde, coupé de la Foi, un monde où le satanisme à refait surface sous la forme d’un néonazisme paré des vertus de la science ? Pour lui, il n’est de pire blasphème que ces « surhommes », ces résidus grotesques d’éprouvette imbus d’eux même. Et dans un monde où toutes les valeurs s’effondrent sans que l’on n’en ressente le moindre malaise, Auguste Constant a décidé que la violence n’était que le juste châtiment qui attendrait tous ceux qui ont dévié de la voix de Dieu. Criminels, voleurs, les pires racailles et surtout, la maudite engeance qui ce tien au sommet, la pire de toute, le blasphème transgénique. Tous ceux là ne sont dignes que d’une mort violente et d’une éternité aux enfers… Son ire est son arme salvatrice, sa foi son armure bénie, et rien ne pourra le détourner du chemin qu’il a choisi.

Malgré tout, le père Constant n’est pas si mauvais que laisse paraître ses méthodes ou ses manières qui lui donnent l’air d’un psychopathe névrosé. En vérité, le père Constant est habité par une profonde tristesse, d’une nostalgie d’un monde qui, s’il n’était surement pas parfait, était un monde à qui on aurait dû donner sa chance, et qui ne méritait vraiment pas tout cela. Il cherche à sauver ce qui peut encore l’être, à redonner la foi aux gens qui n’en n’ont plus, à changer leurs vies. Avec les démunis, les humains asservis, il fait preuve d’une grande générosité et d’une grande compassion. Il veille sur ses « ouailles » comme le berger sur son troupeau.
Ce qu'il aime : *
Ce qu'il n'aime pas : *


~_. Physique ._~
Description : Il affiche la soixantaine bien tassée, une multitude de cheveux blancs, mince et de taille moyenne, il a le visage buriné par les années de travail dans les usines et par les traumatismes qu’il a vécu. Cependant, il apparaît clair que c’était un bel homme, lors de ses vertes années. Ses mains tremblent souvent et il ne voit bien qu’à travers le cul d’une bouteille, depuis qu’il a reprit. Il possède un tatouage « Jésus come back » sur la fesse droite. Il est néanmoins de conception forte et robuste, malgré son grand âge, et même s’il est loin de ses vertes années, il vise toujours aussi bien.
Signes particuliers : "Jésus come back" tatoué sur la fesse droite.


~_. Autres Informations ._~ *

~_. Vous ._~
Prénom :
Que pensez vous du forum :
Ou avez vous connu le forum :
Fréquentation du forum:
Avatar : L'Exorciste, Max von Sydow
Code règlement envoyé à :

Bonsoir et bienvenue !

Donc je connais partiellement l'histoire de ton prêtre, je laisserai donc S. commenter celle ci à ma place (non non je me défile pas...)

Maintenant la fiche est correcte dans l'ensemble, j'aime beaucoup ce personnage,,

manques plus que tu m'envoies le code pass (les trois mots cachés dans le règlement) et que tu renseigne le nom de ton acteur sur l'avatar (sauf si tu es entrain de le faire ^^") !

merci

Evangéline

Double post pour dire que j'ai bien reçu les mots de pass !

Bonjour et Bienvenue Père constant,

Je ne vais pas aller par mille détours, belle fiche bien écrite et tout est là où il doit être.
Toutes les descriptions sont bien faites et de longueurs satisfaisantes, ton profil et ton curriculum sont complets dès la première lecture... etc.
Ton histoire est superbement reprise et adaptée à l'univers que j'ai décrit, aucun défaut ne se glisse sur une chronologie que tu as su décrire à ta façon dès le début de l'histoire... Bravo... Les Origènes ont un beau et grand membre de plus.

Il ne te manque qu'un kit aux bonne dimensions mais je pense qu'Evy te fera ça avec plaisir si tu n'as pas toi même le temps ou l'envie de le faire...

Tu es validé, bien sûr et te souhaite de très bon RPs...

S.